Partir en Inde est comme sortir d’une bulle. Pendant toute notre vie, nous sommes restés dans une bulle protégée de ce qui est diférrent, et un peu loin de la réalité qui n’est pas la nôtre. Alors, en y arrivant, cette bulle disparaît et la seule alternative est de se rendre à l’environnement. Mais faites attention! Cette réalité et le choc qu’elle provoque n’est pas pour tous les coeurs (et têtes). Cela demande un effort très grand de pouvoir accepter ce qui nous est bizarre, inconnu et même dégoûtant.
Au contraire de Meursault, de Camus, un étranger dans l’Inde ne peut pas être indifférent en observant les Indiens et leur quotidien. Cela nous donne des différents sentiments, dépendant de qui vous êtes. Mais, un peu comme Meursault, nous ne pouvons pas être trop proches de cette réalité. Comment aider les gamins qui nous demandent de l’argent pour acheter de la nouriture? Vous savez que vous ne pouvez pas les aider réellement en leur donnant de l’argent. Alors, nous devons, malheureusement, avoir encore la moitié de notre corps (ou tête) dans la bulle.
Comme au Brésil, où que l’on dit que le meilleur d’ici est le Brésilien, ce sont les Indiens et leur culture ce qui fait pas mals d’autres étrangers que je rencontrais me disaient que c’était l’enième fois qu’ils étaient là-bas. À cause des différences culturelles, on a besoin de faire toujours un exercice mental pour nous habituer avec tout ce que l’on vit là-bas. Moi, je me suis fatigué à un certain moment de tout cela. Est-ce que j’étais fatigué du peuple indien? Oui. Comme j’ai déjà dit, ce n’est pas pour tous les coeurs, quelques fois ni même pour le mien. Mais à ces moments-là je me disais: c’est une expérience extraordinaire et je dois en profiter le maximum.
Et c’est ce que j’ai fait. Être peint au Holi (la fête des couleurs), marcher entre plusieurs éléphants dans le forteresse à Jaipur, avoir un typique mal au ventre avec la nouriturre relevée, ce sont des expériences que j’ai vécues et que j’aurai toujours avec moi. Mais pour moi, pendant quelques instants, m’arrêter et seulement respirer profondément pour sentir l’endroit et le moment me suffisait.
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